Episode Transcript
[00:00:12] Speaker A: Bonjour et bienvenue sur les ondes du podcast de PharmaPro parce que la pharmacie c'est la vie. Je m'appelle Céline Dubas et je me réjouis de vous présenter aujourd'hui un nouvel acteur du secteur de la pharmacie.
Avec ce podcast, nous voyageons habituellement aux quatre coins de la Suisse romande à la rencontre des pharmacies et de celles et ceux qui y travaillent. L'interview de ce jour va être un peu différente. J'aurai en effet le plaisir d'échanger avec un pharmacien au parcours atypique, Massimo Cantes, fondateur et CEO d'une entreprise joliment dénommée Pharmacie. Bonjour Massimo.
[00:00:47] Speaker B: Bonjour, merci beaucoup de l'invitation, de la proposition et d'être venu.
[00:00:51] Speaker A: Merci à vous d'être avec nous. J'imagine déjà nos auditrices et auditeurs en train de se demander mais quelle entreprise peut bien s'appeler Pharmacie ? Alors je propose de plonger directement dans le vif du sujet. Est-ce que vous pouvez nous expliquer comment ça s'appelle déjà le nom Pharmacie ? Quelle est la mission de votre entreprise en quelques mots et pourquoi vous l'avez appelée ainsi ?
[00:01:15] Speaker B: Donc Pharmacie S.E.E. ou Pharmazé pour les suisses allemands. Et notre but est de rendre le système de santé moins complexe et fragmenté.
[00:01:24] Speaker A: C'est très bien résumé, on va revenir dessus parce que c'est une de mes questions aussi de vraiment comprendre exactement la mission de votre entreprise. D'accord, et du coup, en fait, ce que j'aimerais bien savoir, c'est qu'est-ce qui vous a amené à créer cette entreprise ? En fait, déjà, qui est Massimo Contes ? Quelles études vous avez faites ? Quel est votre parcours ? Pourquoi vous avez choisi ces études ? Et en fait, finalement, qu'est-ce qui vous a amené à créer cette entreprise ?
[00:01:53] Speaker B: Donc ça va me rappeler des souvenirs, de réfléchir à ça. Donc j'ai fait les études universitaires en pharmacie, donc bachelor en sciences pharmaceutiques et master en pharmacie. Et à la sortie du gymnase collège, ça dépend des cantons, je voulais aller dans la recherche. J'avais un peu le cliché de la recherche avec les éprouvettes qui fument, découvertes de médicaments. Et je me suis inscrit dans les études de pharmacie pour ça. À la fin de la première année, on devait faire le stage de formulature. C'était 4 semaines, maintenant je crois qu'ils sont passés à 2 semaines où chacun doit aller en pharmacie pour faire un stage. Moi j'étais à la pharmacie de Clarans, à côté de Montreux, sur la rivière. Et là j'ai vraiment découvert un autre aspect du métier que je ne connais pas, du métier de formation d'officine.
on avait une énorme plus-value dans la prise en charge du patient. Rassurer les patients, les prendre en charge correctement. Et c'est là que j'ai commencé à voir toute la plus-value qu'un pharmacien avait. Et aussi comment le patient était perdu dans ce système de santé.
entre les informations qui étaient données par le médecin, un retour à domicile après un séjour à l'hôpital, et puis on ne savait pas comment travailler les autres acteurs. Ils sont à domicile, les infirmiers, les médecins, physios et autres. Donc c'est ce qui m'a vraiment motivé cette prise en charge qu'on pouvait avoir et cette plus-value du coup de continuer les études. Et après, fin des études, donc stage cette fois d'assistana. Donc c'est un stage de 20 à 25 semaines qu'on va faire à la toute fin de nos études, donc en dernière année de master en pharmacie, cinquième année. Et là, je l'ai fait entre janvier et juin 2020. Et je pense avoir rappelé des souvenirs à certains. Un de mes premiers jours au comptoir seul, donc à servir les patients, c'était le 13 mars 2020. Et les annonces du Conseil fédéral sur la première vague Covid, et là j'ai vraiment vu la détresse des patients, du manque de communication, des patients qui venaient avec des ordonnances, avec des médicaments en réserve, et puis nous qu'on devait les rassurer.
Après, du coup, ce fameux 13 mars, il y a eu ce que j'appelle un peu le monde d'après. C'est que j'allais travailler le matin, mais j'étais seul dans le train, seul dans les rues. Et là, on a aussi... J'ai pu voir aussi la plus-value qu'on avait. Fabrication du gel hydroalcoolique, livrer les patients. Mais pareil, on ne savait pas ce que faisaient les autres professionnels. Si les médecins, comment ils prenaient les patients, visio, s'ils allaient à domicile, comment ça se passait avec les soins à domicile.
Et en parallèle de ça, avec les autres membres de Pharmacie, donc on est 5 pharmaciens, et Coraline, Chekib, Valentin et Yannick, on a commencé à faire nos premières actions sous le nom Pharmacie. Ça a commencé pendant les études avec des vidéos qui permettaient de réunir les différents volets entre eux. Ça a commencé par là, réunir les gens.
[00:04:55] Speaker A: Vous étiez encore aux études.
[00:04:57] Speaker B: On était encore en études. Et puis là, pendant le Covid, donc la première vague, on organisait aussi des Zooms les vendredis soirs pour vraiment réunir les étudiants qui étaient chacune et chacun chez eux, un peu isolés. Et un passage de l'examen fédéral, donc diplôme de pharmacien.
Et après est venu le temps de travailler en pharmacie, donc j'ai continué à travailler à la pharmacie de Clarence. J'avais aimé faire mon stage de formulateur, stage d'assistana.
[00:05:26] Speaker A: Vous aviez fait les deux stages, donc je voulais vous poser la question à Clarence.
[00:05:29] Speaker B: Dans la même pharmacie, après j'ai continué à travailler chez eux. Et là, directement après les études, je me suis dit il faut que je me forme.
Parce que pendant les études, on voyait plein de débuts de matière, sans aller jusqu'au bout des choses, plein de domaines qui étaient super intéressants. Et là, je me suis dit, il faut vraiment que je me forme pour en apprendre un peu plus sur tout.
[00:05:49] Speaker A: Ce que... Vous aviez fait 5 ans d'études, mais vous aviez l'impression d'avoir vu certains domaines que superficiellement vous aviez envie d'apprendre.
[00:05:56] Speaker B: Voilà, exactement. Et là, je m'inscris à une première formation, et c'est une formation sur l'amigraine.
Je me souviens toujours, parce que c'est là que s'est un peu démarré un des premiers points de pharmacie. C'est du coup, je me suis inscrit à une formation sur la migraine, qui était donnée par l'expert du domaine. Je ne sais plus quel organisme de formation faisait cette formation. Et là, je m'inscris, je suis la formation, et j'ai un peu eu une éponge. Donc, il parlait de manière tellement passionnante que moi, j'étais fan. Moi, je suivais, j'écoutais, je buvais ses paroles quasiment. Et je sors de là tout content en disant, j'ai suivi une formation super intéressante et tout. chez Kim, donc un des autres membres de pharmacie, me fait revenir sur terre avec des questions très pertinentes qu'il a toujours l'habitude de poser. Et je lui ai écrit, j'ai dit ah j'ai suivi une formation, c'était super intéressant. Et là il me dit, demain qu'est-ce que tu peux appliquer en pharmacie de ta formation? Et là, pas grand chose. Je ne savais pas quoi répondre. Et je lui ai dit rien. Je ne savais pas qu'est-ce que je pouvais appliquer le lendemain en pharmacie.
Et il me dit je te pose cette question parce que moi pareil j'ai suivi une formation et je savais pas qu'est-ce que je pouvais appliquer en pharmacie. Donc on n'a pas commencé à faire une étude clinique en prenant 100 personnes et en leur posant des questions sur avez-vous suivi des formations, qu'est-ce que vous pouvez appliquer. On s'est dit si on est deux à avoir suivi quelque chose sans pouvoir l'appliquer, c'est qu'il y avait quelque chose à faire.
[00:07:21] Speaker A: Juste une question, vous êtes cinq membres fondateurs, tous pharmaciens ou pharmaciennes ?
[00:07:26] Speaker B: Tous pharmaciens, exactement. Et du coup, par rapport à cette formation, on s'est dit qu'il y avait quelque chose à faire. répondre à un besoin du pharmacien. Parce que les équipes en officine, les pharmaciens doivent se former. Soit des formations post-grade ou continue. Certificats post-grade en pharmacie d'officine ou d'autres certificats complémentaires. Donc on doit continuer à se former après les études. Et quitte à suivre des formations, au moins faire des formations où on peut appliquer des choses concrètes.
pharmacie. Donc c'est là qu'on a commencé à organiser nos premières formations à nous, sur le nom de pharmacie. Parce que voilà, c'est venu d'une frustration et je pense, suivant les questions que vous allez me poser, je vais raconter beaucoup de frustrations parce que c'est ce qui nous motive un peu, ce qui nous fait créer des projets, c'est des frustrations.
[00:08:14] Speaker A: Et donc du coup, vous vouliez proposer des formations qui soient plus axées sur la pratique, qui aient vraiment cet aspect mise en pratique inclus dans la formation, c'est ça ?
[00:08:21] Speaker B: Oui, on a vraiment pour ça, et on l'a défini dès le départ, et c'est un peu aussi ce que je continue, et c'est même un peu, comment dire, mon essence qui me fait motiver à continuer là-dessus, des critères vraiment de qualité dans la création de nos formations. En fait, on a élaboré des critères de qualité dès le début. C'est que du coup, on veut répondre à une demande, Nous, on est cinq au sein de l'entreprise. Donc, comme je disais, Coraline, Sheikib, Valentin et Yannick. Yannick, lui, est dans le milieu de l'industrie. Valentin a fait un doctorat, donc dans le milieu de l'académie. Et Coraline et Sheikib, du coup, sont dans le milieu de la pharmacie, travaillent en officine.
Là, on a vraiment, du coup, des retours du terrain, en fait, de l'officine. Ils travaillent tous les jours en pharmacie, ils prennent en charge tous les jours des patients et ils ont des demandes qu'on discute, qu'on remonte et du coup, on se dit voilà, il y a une demande, il faut qu'on crée une formation là-dessus. Donc après, nous, on va mandater l'expert, quelqu'un du domaine, expert ou autre vraiment du domaine. Et là, ça peut paraître anecdotique, mais en fait, on le fait venir en pharmacie.
une après-midi, pour qu'ils voient vraiment en fait comment ça se passe. La prise en charge du patient, les produits qu'il y a en pharmacie. Pour vraiment qu'ils commencent à comprendre la demande et à savoir comment créer une bonne formation pratique. Donc voilà, après il crée sa formation. L'étape suivante, et là aussi ça peut paraître anecdotique, mais en fait ils nous donnent à nous donc, membres de pharmacie, le cours à blanc. Et là on lui amène tous nos retours de pharmacien. Donc de dire, ah bah ça il faut améliorer comme ça, ça il faut faire comme ça, ça c'est peut-être trop théorique, le mettre en lecture annexe et autres, pour vraiment créer une formation qui soit le plus pratico-pratique.
[00:10:06] Speaker A: Et ces formations elles sont destinées au personnel des pharmacies d'officine ?
[00:10:10] Speaker B: Oui, alors du coup ces formations on les fait en présentiel.
e-learning, ou même on va aussi, et on le fait, former directement toute l'équipe en pharmacie, sur une pharmacie.
[00:10:21] Speaker A: Mais c'est pas pour les gens qui travaillent justement dans les entreprises pharmaceutiques, etc. C'est pas pour les autres débouchés de la pharmacie, c'est vraiment pharmacie d'officine.
[00:10:28] Speaker B: Parce qu'on veut vraiment répondre et le faire bien, vraiment un besoin du pharmacien ou de l'équipe au comptoir, de pouvoir aider le patient en fait, avec des connaissances et des outils qu'ils ont acquis, mais qui permettent vraiment une pratique.
[00:10:44] Speaker A: Et si je comprends bien, vous avez lancé cette activité, cette entreprise, en parallèle de vos emplois respectifs dans ces différents secteurs.
[00:10:53] Speaker B: Donc voilà, c'est que quand j'ai passé l'examen fédéral en 2020, donc après est venue cette fameuse frustration qui nous a fait créer la première formation. En parallèle, du coup, moi, on travaillait tous. Moi, je travaillais aussi en pharmacie. Et à force d'en faire une, deux, de revoir qu'il y avait vraiment une demande que les gens étaient contents de suivre des formations comme ça, qu'ils pouvaient appliquer des choses directement. Et bien, à force, on a créé l'entreprise Pharmacie. Et c'est à ce moment-là, c'est vrai qu'avant on était quatre, donc il n'y avait pas encore Yannick, parce que Yannick était deux volets en dessous. Et du coup, au moment de la création de l'entreprise en 2020, Yannick avait fini ses études et nous a rejoints dans l'entreprise.
Et là j'ai arrêté du coup de travailler en pharmacie, pas parce que je n'aimais plus le métier, mais parce qu'en fait je voulais le faire avancer via un autre angle et le voir autrement en fait.
[00:11:43] Speaker A: Et puis j'imagine ta charge de travail, c'est quand même...
gérer une entreprise, ça demande du temps.
[00:11:50] Speaker B: Ça demande de plus en plus de temps. Il fallait, on était très organisé, on était bien réparti au niveau des tâches, mais on voulait répondre encore plus aux besoins, en faire plus. Et pour ça, il fallait que du coup, j'arrête de travailler en pharmacie pour pouvoir me consacrer pleinement à cette mission de donner aux pharmaciens les outils, les formations pratiques pour sa pratique quotidienne.
[00:12:15] Speaker A: Est-ce que c'est une SARL ou une société de personnes ? Comment vous vous êtes constitué ?
[00:12:20] Speaker B: On a fait une SARL. On est les cinq actionnaires de la SARL.
[00:12:27] Speaker A: Et en tant que pharmacien, enfin voilà, c'est une de mes questions suivantes, mais je veux dire en tant que pharmacien, comment on découvre un peu ce monde de l'entreprise ? Comment créer une entreprise ? Tout ce processus un petit peu, vous l'avez un peu appris sur le tas, j'imagine ?
[00:12:47] Speaker B: Là, je l'ai appris sur le tas, mais c'est surtout grâce à la motivation qu'on avait et de voir en fait le besoin qui avait de rendre ce système moins complexe et fragmenté, qu'on pouvait agir dessus, qui nous a motivés à passer par-dessus toutes les étapes de création d'entreprise, administratif, les couches qui s'est rajoutées aussi dans mon métier, métier de pharmacien, comptabilité, RA, gérer les équipes, voir les projets, les partenariats possibles et les opportunités, oui.
[00:13:21] Speaker A: Donc vous êtes passé du métier de pharmacien au métier de chef d'entreprise.
[00:13:34] Speaker B: On l'apprend sur le taille. C'est pas vraiment du coup un éloignement du métier, mais c'est plus un élargissement en fait. Quand on passe du comptoir à la direction d'une entreprise comme pharmacie, on quitte pas vraiment le métier de pharmacien, mais en fait on le voit d'un autre angle.
d'une autre manière. Et on rajoute des couches supplémentaires. Mais en fait, la pratique en pharmacie, les études en pharmacie, ça m'a donné une compréhension très fine du terrain, les besoins des pharmaciens, les besoins des équipes officinales. Ça m'a donné aussi tout ce qui est l'aspect réglementaire. L'aspect aussi, comment dire, l'aspect vraiment du besoin du pharmacien. L'aspect aussi, qu'est-ce que vraiment a besoin un pharmacien. Et du coup, ça reste vraiment ma boussole encore aujourd'hui, qui me donne envie de continuer comme ça.
[00:14:22] Speaker A: Donc en fait, tout ce que vous avez appris pendant vos études, ça vous est encore utile au quotidien ?
[00:14:27] Speaker B: Oui, et puis aussi l'avantage, comme je disais avant, c'est notre répartition avec un pharmacien de l'académique, de l'industrie, de pharmacien d'officine. En fait, nous on se voit tous les mercredis pour faire avancer les projets de pharmacie. On parle pharmacie, on parle comptoir, pratique en comptoir. J'ai aussi beaucoup d'amis pharmaciens et quand on se voit, on a beau essayer de parler d'autres sujets, Et on revient toujours à la pharmacie. Bon, c'est peut-être moi qui fais dévier les conversations parce que j'adore ce sujet.
[00:14:56] Speaker A: Vous avez l'air passionné en tout cas.
[00:14:57] Speaker B: Mais voilà, et puis du coup, ça m'imprègne. Moi, je vais aussi visiter beaucoup de pharmacies pour mettre en place nos algorithmes, organiser, donner les formations. Donc, je vois la pratique au comptoir au quotidien en fait.
[00:15:11] Speaker A: D'accord. Alors, il y a deux questions qui me viennent d'abord, cette histoire d'algorithme, mais on va y revenir juste après.
Mais en fait, ce qui m'interpelle, c'est est-ce que vous êtes salarié de cette entreprise tous les cinq ? Enfin, si j'ose poser la question, au niveau de l'organisation, ou bien vous avez chacun vos emplois et puis vous vous voyez pour faire avancer ce projet qui vous tient à cœur ?
[00:15:34] Speaker B: Donc, au sein de l'entreprise, on est les cinq. Chez Kyb, Yannick et Valentin ne sont pas salariés. Et moi, je suis, en guillemets, le salarié à plus haut pourcentage. Coraline aussi est un petit peu salariée parce qu'elle bosse à 80% en pharmacie. Mais voilà un peu pour la répartition.
[00:15:53] Speaker A: C'est parce qu'on n'est quand même pas dans un projet associatif.
[00:15:57] Speaker B: Avant de créer l'entreprise, on a commencé comme association. Mais après oui, on a créé l'entreprise et du coup des salariés.
[00:16:08] Speaker A: Bravo, en tout cas, c'est un sacré parcours. Maintenant, il y a cette histoire d'algorithme. Aujourd'hui, on en parle beaucoup, les réseaux sociaux et tout ça, mais c'est quand même un mot un peu technique. Donc, vous utilisez des algorithmes dans le cadre des formations que vous proposez, c'est ça ?
[00:16:25] Speaker B: Donc voilà, nous un des gros projets là actuellement, c'est ces algorithmes de triage. Pareil, c'est venu d'une frustration. Depuis sa date de 2019, avec la révision de la loi sur les produits thérapeutiques, en fait un pharmacien peut remettre des médicaments qui normalement sont sur ordonnance. sans ordonnance, après avoir fait une consultation, ce qu'on appelle une consultation pharmaceutique. Et c'est les médicaments qui ont été mis, autorisés, c'est la liste B+. Et du coup, ce changement de loi a fait que du coup, des gens ont dû créer des outils pour pouvoir que le pharmacien puisse faire une consultation, donc un triage. Et les outils ont été créés à ce moment-là, en 2019. Et en fait, moi, Coraline Schicke, utilisait, on commence à travailler ces outils au.
[00:17:12] Speaker A: Quotidien, C'est un triage des patients.
[00:17:15] Speaker B: Voilà, les patients viennent avec une demande et on fait un triage.
[00:17:20] Speaker A: Parce qu'il y a certains patients que vous allez pouvoir traiter, entre guillemets, et d'autres qui vont devoir aller chez un médecin, c'est ça ?
[00:17:27] Speaker B: Voilà, après la consultation, après le triage, de dire voilà, on peut vous prendre en charge en officine ou alors non, il faut que vous allez aux urgences ou aller voir votre médecin. Et les outils qui existaient et qu'on utilisait À chaque fois, il y avait une demande du patient et à chaque fois, il y avait aller voir le médecin. Faites une téléconsultation. Et en fait, ça ne mettait pas en avant le rôle du pharmacie en comptoir, ça le contournait. Parce qu'on prenait en charge un patient pour directement le renvoyer ailleurs. Et nous, on s'est dit qu'il fallait qu'on crée des algorithmes qui soient le plus pratiques en pharmacie. Donc on a fait des algorithmes de triage rigoureux, faits par des pharmaciens-cliniciens, validés par nos pharmaciens, qui permettent une prise en charge rigoureuse en officine, pour vraiment avoir une plus-value envers le patient. Et pouvoir vraiment répondre à une demande patient.
Et en parallèle de ces algorithmes, pour augmenter la crédibilité du pharmacien face à l'utilisation de ces algorithmes, on a fait un e-learning associé. Donc pour permettre aux pharmaciens d'avoir le certificat complémentaire FPH à l'amnésie en soins primaires. Et c'est en fait pour nous, et c'est très important, et on pense que c'est très important, ça augmente du coup la crédibilité du pharmacien, cette certification. Ça augmente déjà sa qualité dans les soins, ça augmente aussi sa qualité dans la prise en charge. du patient, et ça le valorise en fait.
[00:18:51] Speaker A: Et ces algorithmes, ils se présentent sous quelle forme ? Un pharmacien qui aimerait utiliser ces algorithmes, il va devoir suivre la formation, avoir cette certification, et après il doit l'implémenter dans sa pharmacie ? Comment ça fonctionne ?
[00:19:03] Speaker B: Nous, ce qu'on a fait comme système, c'est qu'on a les formations liées aux algorithmes.
plusieurs algorithmes, à chaque fois la formation qui est liée par thème. Et du coup, dès qu'un pharmacien suit une des formations e-learning, ça lui permet d'avoir accès en fait à nos algorithmes et qu'il puisse les utiliser au quotidien.
[00:19:20] Speaker A: C'est une sorte de logiciel ?
[00:19:22] Speaker B: On a fait ça sur une plateforme en ligne, où il n'y a aucune donnée stockée chez nous. Et le formationneur peut soit imprimer le document et le remplir en synchronisant avec le patient, ou soit directement sur son ordi en ligne pour pouvoir l'enregistrer dans.
[00:19:35] Speaker A: Le dossier du patient. D'accord, je comprends. Une plateforme en ligne. Excellent, super. Merci pour ces explications. Et du coup, vos formations, pour que les gens puissent être certifiés, Vous avez dû obtenir aussi des reconnaissances de la part de certains instituts ?
[00:19:56] Speaker B: Reconnus et accrédités FPH. Nous, on est un organisme de formation accrédité. Du coup, chacune de nos formations doit les faire accréditer en formation postgrade et continue. Et suivant le certificat, que ce soit le certificat postgrade de formation d'officine, que les formations doivent faire à la fin de leurs études, sur deux à cinq ans, pour avoir le FPH et travailler sur leur propre responsabilité. Le certificat complémentaire en soins primaires.
Donc à chaque fois, nous on fait accréditer nos formations sur le domaine.
[00:20:25] Speaker A: Et donc vous avez beaucoup de formations en ligne, j'ai l'impression. Et quand vous faites les formations en présentiel, vous les faites où ?
[00:20:34] Speaker B: Alors nous on prend des lieux, pareil là on veut un peu changer la donne et être dans des lieux conviviaux, que ce soit des cafés, des restaurants et où vraiment notre but c'est vraiment d'avoir un moment de partage. Nos formations présentielles sont filmées. ça permet aux personnes d'aller suivre, d'éviter de prendre des notes pendant deux heures et de ne pas écouter, d'être pleinement là. Donc la formation est filmée, ça permet à la personne de suivre, de poser ses questions et d'après coup s'aimer. Ah bah, je ne sais plus ce que le formateur a dit à ce moment-là, d'aller revoir la vidéo. Parce qu'on lui donne accès du coup sur notre plateforme en ligne de formation dans laquelle il y a aussi une ligne d'algorithme et du coup à la vidéo du cours, au support du cours, à tout, toutes les autres sources pour qu'ils puissent aller plus loin, voir un peu plus.
[00:21:18] Speaker A: D'accord.
[00:21:18] Speaker B: Et c'est vraiment... cette façon-là. On a aussi tourné nos formations en présentiel pour avoir le plus de partage, le côté pratique. On pousse jusqu'au bout le côté pratique de la formation en fait.
[00:21:33] Speaker A: Et dans toute la Suisse romande ?
[00:21:34] Speaker B: Dans toute la Suisse romande et même dans la Suisse, nos algorithmes sont aussi traduits en allemand.
[00:21:39] Speaker A: Excellent.
[00:21:39] Speaker B: Donc j'aime bien dire, maintenant j'ai une petite blague, je dis bis schaffen von Kassow pour montrer nos Suisses allemands. Et voilà, on fait aussi des formations présentielles avec des formateurs en Suisse allemande donc en Suisse. Mais voilà, beaucoup moins en Suisse romande.
[00:21:54] Speaker A: Pas de barrière linguistique.
[00:21:55] Speaker B: Exactement.
[00:21:56] Speaker A: Bravo, excellent, c'est cool. Du coup, pour préparer cette interview, je suis un peu allée voir votre profil LinkedIn et puis j'ai vu que vous disiez que votre travail consistait à définir la mission et la vision de pharmacie. Vous nous avez dit tout à l'heure quelle était sa mission en une phrase, vous pouvez la répéter ?
[00:22:18] Speaker B: De rendre le système moins complexe et fragmenté, oui.
[00:22:20] Speaker A: Ce que je comprends maintenant après vos explications, c'est que vous vous êtes rendu compte que le système de santé, de manière générale, était un peu opaque, peut-être, en tout cas pour les patients. Et puis votre objectif, c'est de faciliter un petit peu tout ce...
le flux au sein du système de santé ?
[00:22:41] Speaker B: De base, ce nom et cette notion de rendre le système moins complexe par volonté, c'est parti d'un constat simple. C'est qu'en fait, notre système de santé n'a pas besoin de plus de complexité, mais de plus de clarté. Beaucoup d'acteurs de santé font des choses super bien, mais de leur côté. sans pouvoir avoir les outils et les moyens de le communiquer à d'autres professionnels. Et les professionnels de santé n'ont pas non plus les bons outils pour recevoir toutes ces informations de manière pratique. Et nous, notre but, c'est vraiment de pouvoir créer des liens, créer des synergies et donner les outils, déjà là aux pharmaciens et aux équipes en pharmacie, pour pouvoir en fait rendre ce système de santé moins complexe à augmenter. Parce qu'au final, qui c'est qui en pallie ? ce qu'on a vu au comptoir, c'est le patient. C'est le patient qui est entre chacun un professionnel de santé et qui se sent perdu, pas pris en charge correctement. Si du coup, les pharmaciens n'avaient pas les bons outils pour expliquer correctement au patient. Et nous, nos buts, c'est d'améliorer ça, parce qu'au final, ça permet de mieux prendre en charge le patient.
[00:23:43] Speaker A: Et du coup, vous collaborez avec des médecins, par exemple, ou d'autres acteurs du système de santé ?
[00:23:49] Speaker B: Pour nos formations, exactement, on a des formations. Une des premières formations qu'on a organisées, c'est avec des physios, qui avaient aussi un peu la même vision que nous dans leur métier. Et c'est avec eux qu'on a fait nos premiers cours, qu'on a fait encore maintenant. On a des cours avec une sage-femme, des infirmières, des médecins, donc oui, plein de professionnels de santé, exactement.
[00:24:10] Speaker A: Bravo. L'interprofessionnalité, c'est ça ?
[00:24:13] Speaker B: Exact. Un mot qui pour nous a été beaucoup dit pendant les études. On a été bassiné par ça pendant les études. Interpro, interpro. Et en fait, quand on arrive sur le terrain, C'est pas encore ça et c'est en train d'évoluer. Nous, notre but, c'est vraiment de pouvoir mettre ça en avant en fait. Et pour ça, là, c'est vrai que j'ai beaucoup parlé de nos formations, mais on a aussi l'autre axe sur lequel on travaille, c'est les événements. On organise deux événements, le cercle et la toile. On s'est d'ailleurs rencontré au Forum La Toile, où notre but, c'est vraiment là de créer des synergies, que ce soit à la toile, entre pharmaciens, étudiants en pharmacie, de pouvoir voir tous les débouchés après les études, que les gens puissent se rencontrer en fait, qu'ils n'auraient pas normalement pouvoir rencontrer. Et aussi le cercle où là, c'est une rencontre sur un thème où des professionnels de santé viennent parler de ce thème-là. Et c'est vrai que si on parle du cercle, c'est aussi une frustration encore. C'est parce que, pareil, ça c'était pendant les études par contre, on a subi une table ronde Et là, en fait, on assistait à une table ronde sur un thème super intéressant. On était venus voir une personne sur les cinq invités. Et en fait, pendant une heure et demie, chaque invité répondait à des questions, mais sans que nous, on puisse poser en fait les nôtres. Et à la fin, il y avait un petit moment de questions réponses. Et là, c'est toujours la même chose. C'est toujours une personne qui monopolise la parole et qui pose ses questions. Et nous, on sort de là. Voilà, frustré. Et c'est là qu'on s'est dit qu'on allait un peu changer ce type d'événement. Notre but là, au Cercle, c'est de pouvoir réunir des professionnels de santé autour d'un thème, où on les présente en une vingtaine de minutes, en posant trois questions. Et après, pendant une heure, chaque professionnel est à une table. Et en fait, le public tourne de table en table, en petit comité, et pose leurs questions. Et ça permet vraiment d'avoir des échanges que nous on trouve beaucoup plus qualitatif que juste écouter.
[00:26:13] Speaker A: Et ce genre d'événement est limité en termes de participants pour qu'il y ait cette qualité d'échange à chaque table, comment vous faites ?
[00:26:22] Speaker B: On essaie, on a 6 intervenants à un peu près à chaque thème. La dernière édition, on avait 170 participants, donc ça fait à peu près 20 personnes par table, une quinzaine. Et vu que cette durée d'interaction est quand même de une heure, ça permet vraiment de pouvoir poser des questions. Les gens sortent toujours en disant, on a pu répondre à mes questions.
[00:26:48] Speaker A: Donc il y a les formations, les algorithmes, les événements.
[00:26:51] Speaker B: Exact, donc les formations avec les algorithmes, c'est notre premier axe. Le deuxième axe, c'est l'axe événement avec le cercle et la toile. Et le troisième axe sur lequel on travaille pour rendre ce système de santé moins complexe et fragmenté, c'est l'axe événement. multimedia. Où là, on est mandaté pour faire des vidéos et des sites internet. Typiquement, une des dernières campagnes qu'on a fait, c'est la campagne Choose Your Impact de Pharma Suisse. Que Pharma Suisse avait pour but, du coup, de motiver les plus jeunes à faire les métiers, que ce soit pharmacien, pharmacien, assistant, assistant. Et nous, du coup, on a été filmer les pharmaciennes, pharmaciens, assistants, assistants, monter les vidéos pour pouvoir, après, diffuser leurs vidéos sur leurs plateformes. Parce que là, pareil, on est parti d'un constat que nous, en tant que pharmacien, pense, qu'on comprend ce qu'on aime, ce qui nous motive et surtout ce qu'on peut mettre en avant, parce qu'on est du métier et on a aussi les matériels de tournage, de montage, donc on peut lier ces trois axes sur lesquels on travaille.
[00:27:48] Speaker A: Vous avez le matériel de montage grâce aux formations que vous faites à César.
[00:27:52] Speaker B: Aussi, parce qu'on les filme.
[00:27:54] Speaker A: Bien bravo c'était une belle campagne d'ailleurs et effectivement je trouve que d'entendre les gens parler de leur métier c'est ça qui peut donner enfin pour les jeunes qui savent pas encore qui hésitent etc ça permet vraiment de donner envie ou en tout cas d'en savoir plus sur le métier.
[00:28:09] Speaker B: Bah voilà cette campagne nous on a aimé la faire parce que je pense que avant les études peu de gens savent ce que c'est vraiment quelqu'un en pharmacie d'officine, donc de pouvoir le transmettre, de répondre via des vidéos et des promotions, oui, donc c'est une plus.
[00:28:27] Speaker A: Donc vous nous avez parlé de votre vision, de vos activités, non, de votre mission, pardon. pas se mélanger les pinceaux, de votre mission, de vos activités. Et puis, est-ce que vous voulez nous parler de la vision ? Vous avez une vision en particulier.
[00:28:41] Speaker B: Donc oui, notre vision et mission à la pharmacie, c'est assez simple. C'est du coup de ne pas voir la pharmacie comme un lieu de délivrance, mais comme vraiment un pilier du système de santé, un lieu de prestation, un lieu de prévention, un lieu de subvention. Et nous, c'est du coup de donner les outils aux pharmaciens pour qu'ils puissent que cette vision devienne une réalité et ça c'est notre mission, exactement.
[00:29:09] Speaker A: C'est super parce que je parle avec beaucoup de pharmaciens et tous me parlent de l'évolution du métier de pharmacien et donc en gros auquel ils aspirent, à laquelle ils aspirent et vous, vous leur proposez des outils.
[00:29:22] Speaker B: Oui exactement, nous voilà on voit comment ce métier évolue, va évoluer et il faut de changer un peu l'idée que vraiment la pharmacie, c'est un des premiers points d'accès des patients. Les pharmacies sont ouvertes du matin au soir, même des fois jusqu'à 20h, 24h sur 24 pour certaines pharmacies, mais du lundi au samedi, même au dimanche. Et c'est vraiment le premier lieu d'accès ouvert, sans rendez-vous. Et pour ça, il faut que les équipements d'officine et les bons outils pouvant bien prendre en charge le patient, répondre à leurs demandes.
[00:29:56] Speaker A: On a parlé des algorithmes. Alors moi je les associe à quelque chose d'un peu lié de près ou de loin à l'intelligence artificielle, mais vous allez peut-être me contredire. Est-ce qu'on a affaire à l'intelligence artificielle ?
[00:30:09] Speaker B: Nous, nos algorithmes, ça a été fait par des pharmaciens cliniciens, validés par des pharmaciens. C'est des outils de décision. Pas de télémédecine, pas de système bloquant. Et en fait, le pharmacien reste seul décisionnaire de l'algorithme, en fait. Donc c'est pas un outil d'intelligence artificielle.
[00:30:33] Speaker A: En fait, le pharmacien va rentrer des informations dans cet outil, mais à la fin, c'est lui qui va prendre la décision.
[00:30:38] Speaker B: Qui prend la décision s'il remet un traitement, s'il donne des conseils, ou s'il oriente vers les urgences, vers le médecin.
[00:30:46] Speaker A: Et si on parle d'intelligence artificielle, est-ce que vous envoyez des applications dans le quotidien des pharmacies d'officine ? Est-ce que pour vous, c'est un sujet ?
[00:30:55] Speaker B: On sait, on pense que l'IA, bien sûr, est un atout pour le pharmacien, mais pouvoir bien l'utiliser, pareil, le pharmacien doit avoir les outils, les bonnes formations et mettre en avant ses compétences.
[00:31:08] Speaker A: Mais aujourd'hui, est-ce qu'il y a des outils d'intelligence artificielle dans les pharmacies d'officine ?
[00:31:13] Speaker B: À ma connaissance, pas.
[00:31:21] Speaker A: C'est ce que je pensais aussi mais je me suis dit peut-être que vous êtes en train de plancher sur un projet.
Est-ce que vous voulez nous présenter un peu votre actualité ? Parce que vous avez parlé d'événements, vous avez parlé d'algorithmes de formation. Qu'est-ce qui est sur le feu actuellement chez Pharmacie ?
[00:31:37] Speaker B: Donc là, d'ici la fin de l'année, on aura du coup en formation e-learning tout le certificat d'anamnèse en soins primaires et du coup tous les algorithmes de triage qui sont liés. Donc notre but après en 2026, c'est de mettre en place 100% des officines suisses avec nos algorithmes de triage. Et aussi la prochaine édition du forum La Toile, en 2026 où là c'est vraiment, on veut que ce soit le lieu de rencontre en santé suisse où il y a des synergies qui se créent, que les métiers se fassent connaître, les différentes entités se fassent connaître.
[00:32:11] Speaker A: Et ça c'est je crois en mars-avril ?
[00:32:13] Speaker B: Mars 2026 exactement oui.
[00:32:15] Speaker A: Et le cercle ?
[00:32:17] Speaker B: Il y a un cercle au mois de novembre.
Là, maintenant, dans quelques mois, au mois de novembre, sur tout ce qui est sur la gestion du poids et l'image par rapport à ça, on a invité différents professeurs de santé à venir parler de ce thème-là, en fait.
[00:32:35] Speaker A: Où il y a de nombreux médicaments.
[00:32:37] Speaker B: Exactement. Donc, ce sera un des sujets de conversation sur le moment, sûrement.
[00:32:42] Speaker A: Excellent. Super. Alors, en regardant votre profil LinkedIn, j'ai aussi vu que vous aimiez faire des puzzles. Moi aussi.
Est-ce que c'est une activité qui vous aide à, je ne sais pas, à vous vider la tête, à être créatif ? Est-ce que vous avez d'autres hobbies comme ça qui vous permettent de vous ressourcer en fait à côté de votre...
[00:33:04] Speaker B: C'est vrai que j'ai toujours aimé faire des puzzles. Ça peut sembler anecdotique mais en fait je pense que ça m'a forgé, ça m'a appris énormément de choses. Ça ne m'a appris que de voir en fait chaque détail. chaque pièce, mais de voir également l'image dans son ensemble et surtout de voir un moyen de faire ça le plus vite possible, de ne pas prendre une pièce et de la placer avant de prendre l'autre pièce, de trier, d'organiser. Donc je pense que ça m'a forgé, oui, de ce que je fais maintenant. Et du coup, j'ai la chance d'aimer ce que je fais au quotidien, de donner ces outils, ces formations. Donc, heureusement, je n'ai pas besoin de me vider la tête ou de me ressourcer. En fait, je suis en phase avec ce que je fais et ça, c'est un avantage et j'aime ce que je fais.
[00:33:46] Speaker A: Travaillez vos ressources.
[00:33:47] Speaker B: Exactement.
[00:33:48] Speaker A: Mais dites-moi, vous avez quand même besoin de dormir.
[00:33:50] Speaker B: Oui, quand même. Mais oui, je suis du coup pleinement en phase avec ce que je fais et j'ai trouvé ce que j'aime. Donc, c'est bien.
[00:33:58] Speaker A: Passionné, un petit peu hyperactif ?
[00:34:00] Speaker B: Un petit peu hyperactif, oui. Je pense. Je crois.
[00:34:05] Speaker A: Excellent. Alors nous arrivons déjà à la fin de cette interview. Si nos auditrices et auditeurs devaient ne retenir qu'une seule information de tout ce que vous avez dit, laquelle souhaitez-vous que ce soit ?
[00:34:18] Speaker B: Je dirais collaboration. Je pense que c'est un mot qui est beaucoup dit et pas assez appliqué. D'entraide, de communiquer sur ce qu'on fait, de partager ce qu'on fait. Il y a beaucoup de gens qui font des trucs de leur côté, qui ne partagent pas. Et de donner un avis, de demander l'avis. C'est pas vraiment... Les gens pensent que c'est de la philanthropie, mais moi je pense que c'est vraiment du bon sens et c'est ce qui permet de faire avancer métier, la vision du métier. Et je pense, tant qu'il n'y aura pas cette collaboration à 100%, le métier n'avancera pas comme il devrait, comme il pourrait avancer. Rien que d'aimer des publications sur les réseaux, que d'autres personnes ont des projets, de partager ces projets. Personne ne va piquer des idées et faire tout de son côté. C'est vraiment de donner un avis, de pouvoir construire quelque chose de vraiment pratique, exactement. Je dirais collaboration, oui.
[00:35:15] Speaker A: Collaboration entre les pharmaciens, j'ai l'impression, mais.
[00:35:17] Speaker B: Aussi entre professionnels de santé aussi. Exactement.
[00:35:20] Speaker A: OK, super. Merci beaucoup. C'est un très joli mot de la fin. Merci beaucoup d'avoir accepté de répondre à nos questions et de nous avoir consacré un peu de temps dans votre agenda de chef d'entreprise.
[00:35:33] Speaker B: Merci beaucoup d'être venu et puis de m'avoir accordé la parole pour pouvoir partager ce que je fais et un message. Merci beaucoup.
[00:35:40] Speaker A: Merci. C'était très intéressant.
À vous qui nous regardez sur YouTube ou nous écoutez en podcast, merci d'avoir suivi cette interview jusqu'au bout. Si vous êtes en recherche d'emploi dans le secteur de la pharmacie, pensez à publier votre CV sur le site pharmaPro.ch. C'est rapide, gratuit, cela vous rend plus visible et facilite vos démarches auprès des employeurs. Vous avez également la possibilité de mettre votre CV en avant sur notre site pendant une période de temps limitée. Cela montre aux employeurs que vous êtes activement en recherche d'emploi. et augmente vos chances de décrocher un entretien d'embauche. Je vous dis à bientôt pour un prochain épisode du podcast de PharmaPro, parce que la pharmacie, c'est la vie !