Episode Transcript
[00:00:12] Speaker A: Bonjour et bienvenue sur les ondes du podcast de PharmaPro, parce que la pharmacie, c'est la vie. Ce podcast nous fait voyager aux quatre coins de la Suisse romande et découvrir dans chaque ville, chaque village que nous visitons, ces lieux de vie que tout le monde connaît, les pharmacies.
Aujourd'hui, c'est dans le canton de Genève que je me trouve. Je vais avoir le plaisir de tendre mon micro, non pas à une, mais à deux personnes. Marie Vaillebel, responsable des ressources humaines, je prends mes notes, au sein du réseau Ars Santé, plus précisément pour la Clinique et Permanence d'Aunet, située dans la maison de santé Cité Génération, va être avec nous aujourd'hui, ainsi que son collègue, Olivier Berthet, pharmacien responsable de la pharmacie Delta Pharm.
Vous nous accueillez aujourd'hui au sein de la pharmacie Belleterre à Tonnet. Donc bonjour à vous deux et bienvenue sur les ondes de notre podcast.
[00:01:03] Speaker B: Merci.
[00:01:04] Speaker A: Pour commencer, j'aimerais que vous nous expliquiez un petit peu comment fonctionne ce réseau Art Santé, de quoi il s'agit, quelle est sa structure. J'ai vu sur le site internet qu'il regroupe un certain nombre d'établissements dans le domaine de la santé, dont certaines pharmacies. Expliquez-moi un petit peu tout ça.
[00:01:24] Speaker C: Le groupe Art Santé est un réseau de soins dans lequel on trouve 16 établissements médicaux avec 4 pharmacies dont M. Berthet est le responsable, 2 cliniques et plusieurs permanences de groupe. Donc Arsentee a vraiment pour mission de répondre à une demande de la population, des populations essentiellement de quartier, de manière pluridisciplinaire et transversale, et on travaille en collaboration et en soutien auprès de ces structures.
[00:02:00] Speaker A: Donc le réseau Arsentee est exclusivement sur le canton de Genève ?
[00:02:04] Speaker C: Exclusivement sur le canton de Genève, on a une structure qui est sur Crissier, donc qui est sur le canton de Vaud. Mais sinon, on est exclusivement sur le canton Rayonnage de Genève.
[00:02:15] Speaker A: D'accord. Et la pharmacie Belter, donc, est une de ces quatre pharmacies ? Tout à fait. Où sont situées les trois autres ?
[00:02:23] Speaker C: Je vais laisser peut-être mon collègue...
[00:02:24] Speaker D: Alors, la première pharmacie du groupe a été installée au sein de la Clinique et Permanence Donnay, la maison de santé Cité Génération, au rez-de-chaussée.
En 2012, c'était la première pharmacie. Ensuite, on a repris la pharmacie de La Chapelle, qui est annexée au centre médical de La Chapelle, à Grand Lancy. Ensuite, on a ouvert la pharmacie dans laquelle on se trouve, la pharmacie de Belleterre à Tonnet. Et puis, la quatrième, on la mentionne, mais pour l'instant, elle n'est encore pas ouverte. Ça sera au centre de Genève. On espère pouvoir l'ouvrir au cours de cette année.
[00:02:57] Speaker A: Je précise juste qu'on est le 15 avril 2025, comme ça on peut se situer chronologiquement. Est-ce que vous pourriez m'expliquer quelle est la philosophie de ce réseau à arts santé, les valeurs que vous prenez ?
[00:03:13] Speaker C: Alors, j'ai envie de dire que les valeurs principales, c'est vraiment axé sur l'humain. Le respect, que ce soit le respect de notre patientèle, mais également le respect en interne de nos équipes, de nos collaborateurs, de nos partenaires avec qui on travaille. Et puis, c'est vraiment une vision globale d'un réseau de soins et d'une prise en charge.
[00:03:37] Speaker D: Plus généralement aussi, c'est vrai que chaque personnel de santé a des compétences qui lui sont propres. Que ce soit l'aide soignante, l'infirmière, le pharmacien, l'aide médicale, le médecin. Et puis je crois que les valeurs d'Art Santé, justement, c'est de permettre à chaque professionnel de santé de pouvoir s'exprimer, apporter ses compétences et qu'on travaille en interprofessionnalité, justement, pour le bien du patient.
[00:04:03] Speaker A: J'ai découvert à l'instant qu'à côté de cette pharmacie, il y a justement un cabinet médical. C'est un petit peu cette logique qu'il y ait différentes professions de la santé rassemblées en un seul et même endroit.
[00:04:19] Speaker C: Pour répondre vraiment à la demande d'une population.
[00:04:22] Speaker D: C'est une dynamique qui avait très bien fonctionné à site et génération, à la permanence donnée, et puis c'est maintenant effectivement un modèle qu'on essaye un petit peu de développer un petit peu partout dans le canton parce qu'on se rend compte effectivement que les interconnexions entre les professionnels sont quand même simplifiées. On est collègues, on est à proximité, si on a une question sur une prescription notamment pour un pharmacien, On peut facilement aller poser la question à son collègue médecin pour trouver une solution pour le patient. Je trouve que c'est bénéfique pour toutes les parties.
[00:04:50] Speaker A: Donc toute l'histoire a commencé à Honnêt, si je comprends bien ?
[00:04:55] Speaker D: Alors pas toute l'histoire, mais en tout cas l'histoire de la pharmacie et...
enfin la pharmacie dans le groupe Arsenté effectivement a commencé à Honnêt.
[00:05:04] Speaker C: L'histoire est bien plus ancienne.
[00:05:05] Speaker A: Ah d'accord, donc elle est bien plus ancienne. Vous voulez...
[00:05:08] Speaker C: Alors ça n'a pas vraiment à voir avec les pharmacies, si ce n'est que le départ. La société existe depuis 35 ans.
par le biais du groupe médical d'Aunet, par la direction du Dr Philippe Schaller et le Dr Marc-André Rezzo, qui ont émergé cette structure qui regroupait plusieurs médecins indépendants, de différentes spécialités, différents horizons, pour vraiment répondre et prendre en charge le patient dans sa globalité, en termes de soins médicaux.
Quelques années plus tard, il y a Cité Génération, la clinique et permanence zonais qui a émergé et qui est vraiment en lien avec ces maisons de santé, comme on peut en entendre parler ces dernières années. C'était vraiment un projet pilote, un projet assez innovateur à l'époque, en 2012-2013, et qui maintenant se développe petit à petit dans plusieurs lieux, en tout cas sur Genève.
[00:06:03] Speaker A: Et vous avez parlé tout à l'heure de cette notion de quartier, donc l'idée c'est vraiment d'offrir à la population d'un.
[00:06:12] Speaker C: Quartier une prise en charge dans ses soins et dans son besoin en termes de soins.
[00:06:20] Speaker A: D'accord. Et on sait que les primes d'assurance maladie aujourd'hui sont en hausse constante et puis deviennent une charge toujours plus importante, notamment pour la classe moyenne suisse. Est-ce que le réseau Art Santé permet aux jeunes voix de bénéficier de certains avantages et peut-être de faire aussi des économies par rapport à ça ?
[00:06:41] Speaker C: Alors oui, parce que le fait qu'on ait quand même un réseau qui est quand même assez conséquent sur le canton, donc on est plus de 800 professionnels de la santé, ça permet vraiment de pouvoir avoir un réseau de prise en charge performant avec des échanges pluridisciplinaires qui permet vraiment de pouvoir réduire ces coûts au maximum et avoir une prise en charge complète du patient sans avoir des examens faits lors de prises en charge par d'autres professionnels où on ferait les mêmes examens, etc. Donc ça a vraiment tout un sens de coordination et de prise en charge.
[00:07:21] Speaker A: — On gagne en efficacité.
[00:07:24] Speaker C: — On gagne en efficacité. Et du coup, on gagne également en coût de la santé.
[00:07:27] Speaker A: — Ouais. OK. Excellent. Très intéressant. Alors maintenant, je vais m'adresser plus spécifiquement à vous, Mme Weibel. Donc d'après ce que j'ai trouvé comme information sur votre page LinkedIn, vous êtes donc responsable des ressources humaines de la Cité, Génération et Maisons de Santé depuis 2013. Est-ce que vous pouvez nous raconter déjà ce qui vous a attiré vers le métier des ressources humaines et vers cet employeur en particulier ?
[00:07:56] Speaker C: Alors, ce qui m'a beaucoup intéressé dans le métier des ressources humaines, c'est ce côté humain, cette approche d'être à l'écoute, de pouvoir donner l'importance auprès des équipes, auprès de chaque individu.
Et puis là, la raison pour laquelle j'ai intégré Cité Génération en 2013, puisqu'à l'époque il n'y avait que deux structures, c'était essentiellement pour ces valeurs qui me ressemblent et qui sont pour moi très importantes et même fondamentales pour le parcours de vie d'un collaborateur au sein d'une structure.
[00:08:46] Speaker A: C'est-à-dire que l'art santé applique à l'intérieur les mêmes valeurs qu'à l'extérieur, c'est pour.
[00:08:54] Speaker C: Ça que vous dites en termes de proximité, de respect, d'écoute, d'être attentif aux besoins du collaborateur. Donc là je parle vraiment plutôt en interne et pas en externe. mais vraiment d'être à l'écoute, de le mettre vraiment en avant, d'essayer de pouvoir travailler avec lui sur son développement propre, et puis de pouvoir s'assurer du bien-être de chaque individu. Et puis au fur et à mesure du développement de la structure, on a su et on a réussi à garder ses valeurs fondamentales, pas seulement sur le papier, de la garder sur le terrain et sur l'image, même s'il y a des améliorations, des développements en continu. On essaie vraiment de garder ces valeurs d'il y a plus de dix ans en arrière.
[00:09:45] Speaker A: Quelle chance, c'est chouette ça. — Et parce que vous, vous êtes du coup maintenant depuis 12 ans au sein de cette structure. — Oui, tout à fait. — Donc on voit qu'en tout cas, c'est un employeur qui s'est fidélisé à ses employés. Qu'est-ce qui continue à vous motiver jour après jour ?
[00:10:07] Speaker C: Plusieurs choses. La première, c'est comme je l'ai dit tout à l'heure, c'est que les valeurs sont restées fidèles. Donc pour moi, c'était quelque chose de très important. Et puis que la structure s'est énormément développée en 12 ans. On est tout le temps dans l'amélioration des prises en charge. On a ouvert aussi beaucoup plus de structures.
Il y a 12 ans en arrière, on était 200 avec 2 structures. Et puis petit à petit, ça a commencé à prendre de l'ampleur. On a commencé à vraiment mettre en place une vraie politique de santé avec un développement tout en gardant toujours, comme je l'ai dit, ces mêmes valeurs. Et puis pour moi, c'est très moteur. Il faut être agile. Donc en fait, chaque jour est très différent. Et je trouve ça super de pouvoir être toujours aussi proche des gens.
[00:11:02] Speaker A: Et si je comprends bien, vous vous occupez de tout le cycle de vie du collaborateur, c'est-à-dire du recrutement. Aujourd'hui, on va encore reparler du recrutement, mais du recrutement, l'accueil, du suivi pendant la durée de vie du collaborateur au sein de la...
[00:11:20] Speaker C: Tout à fait, donc en charge, comme vous l'avez dit, du recrutement et de tous les process RH et soutien auprès des équipes et de nos responsables de chaque structure. Après, ce qui est aussi important de noter, et c'est aussi pour lequel je trouve le métier passionnant dans le groupe Arts Santé, c'est que chaque structure a sa propre entité, a sa propre âme, comme j'aime bien le dire. Et ce qui est très important pour nous, c'est de la conserver. Et on va vraiment s'adapter aux besoins de chacune de nos structures, que ce soit des centres médicaux, que nos pharmacies. On va vraiment mettre en avant ça et de vraiment être agile par rapport à cette qualité-là.
[00:12:05] Speaker A: — Juste une question qui me vient maintenant, parce qu'on voit qu'ici, la pharmacie Belter, vous m'avez dit juste avant le début de l'enregistrement que ça fait à peu près deux ans que vous l'avez ouverte. C'est un quartier qui est tout neuf. Est-ce que quand vous ouvrez des nouveaux établissements, est-ce que vous les ouvrez de zéro ou bien c'est ce qui peut arriver, que vous rachetiez un établissement existant ?
[00:12:27] Speaker C: On a les deux modèles, on travaille sur les deux modèles. Ici, c'est un tout nouveau. Quand on le prend, évidemment que ce n'est pas du tout les mêmes process ou ce n'est pas du tout la même dynamique quand on reprend une structure dans laquelle on appelle ça un transfert de société d'un ancien employeur à un nouvel employeur. Donc là on a vraiment une approche d'accompagnement, de reprise, donc on est vraiment très très proche de chaque individu parce qu'on sait le stress que ça peut occasionner. Et puis on développe petit à petit en mettant vraiment en place un accompagnement sur le terrain, et puis avec des objectifs très clairs, bien communiqués, et puis petit à petit, on met en place les process. Mais on garde, on essaye vraiment de garder ce que les professionnels sur place ont apporté, et puis vraiment de pouvoir continuer à développer ce qui leur sont chers et propres à eux-mêmes.
Et puis quand on crée une société de toutes pièces, c'est clair qu'on va apporter notre patte, on va apporter notre manière de fonctionner, mais lors du recrutement on va être très attentifs à ce que les collaborateurs qui nous rejoignent répondent à nos valeurs, mais ils vont aussi pouvoir apporter leurs propres besoins et puis leurs propres attentes de comment est-ce qu'ils voient eux aussi ces développements comme eux voient en fait l'entreprise dans laquelle ils vont y vivre.
[00:14:01] Speaker A: C'est un enrichissement mutuel.
[00:14:03] Speaker C: Exactement, c'est du oui-oui, tout à fait.
[00:14:06] Speaker A: Ok, excellent. Merci beaucoup. Alors, de votre côté, M. Berthet, donc, si j'ai bien compris, vous êtes pharmacien responsable de la pharmacie Delta Pharm, mais également, sauf erreur, pharmacien référent pour toutes les pharmacies du Voilà exactement, je suis.
[00:14:23] Speaker D: Le pharmacien responsable de la pharmacie Delta Pharmone et je m'occupe aussi finalement de coordonner l'activité des autres pharmacies du groupe.
[00:14:30] Speaker A: Ça comprend quoi comme tâche en fait, ça consiste en quoi ?
[00:14:34] Speaker D: On essaye d'avoir à peu près la même philosophie dans toutes les officines, d'avoir la même politique de prix, de pouvoir proposer un petit peu des services similaires et puis une qualité de service qui soit similaire. Donc ça, ça nécessite quand même qu'on se réunisse. Alors on se réunit à peu près une fois par mois avec tous les pharmaciens responsables.
[00:14:52] Speaker A: Donc chaque pharmacie a un pharmacien responsable.
[00:14:57] Speaker C: Exactement.
[00:14:57] Speaker D: On se réunit avec les pharmaciens responsables et puis un ou plusieurs membres de la direction pour faire un point de situation sur les projets en cours, sur des idées aussi de projets des uns et des autres. Et puis généralement, on essaie de se répartir un petit peu les tâches sur ces fameux projets. On se dit tiens, toi tu vas t'occuper de développer peut-être cette thématique-là.
et tu lui feras un retour pour les autres, si c'est quelque chose qui fonctionne, on peut le mettre en place dans les autres officines. Puis après, c'est des choses beaucoup plus administratives, comme dans toute entreprise, on fait en sorte que l'entreprise fonctionne, c'est-à-dire on vérifie que les plannings sont cohérents, que les heures des uns et des autres soient bien respectées, que toutes les factures soient bien payées, des choses beaucoup plus terre-à-terre mais qui sont aussi essentielles pour le fonctionnement de l'entreprise.
[00:15:44] Speaker A: Donc vous avez vraiment deux casquettes, vous gérez votre propre pharmacie, mais après vous êtes vraiment l'interlocuteur entre la direction...
[00:15:53] Speaker D: Voilà, je suis le premier palier, c'est-à-dire quand les pharmaciens responsables ont une interrogation professionnelle ou administrative, ils font appel à moi, moi je réponds dans la mesure de mes possibilités et puis si jamais je peux passer la main après à ma direction.
[00:16:09] Speaker A: D'accord. Et qu'est-ce qui vous a attiré dans le métier de pharmacien à l'origine ?
[00:16:14] Speaker D: C'est une bonne question. J'ai longtemps hésité sur mon orientation professionnelle. J'ai une maman qui est médecin, donc au départ je me dis pourquoi pas la médecine. Puis finalement, je sentais que ce n'était pas forcément quelque chose pour moi parce que le contact d'un médecin avec son patient est peut-être trop proche pour moi. J'aime bien dire que les pharmaciens, on a le comptoir qui fait quand même une petite barrière, même si on développe des prestations complémentaires maintenant. Je ne suis pas un grand fan des prises de sang. Le métier de pharmacien offre plusieurs palettes intéressantes. Le pharmacien est un professionnel de santé.
à part entière.
On est une porte d'entrée dans le monde de la santé, c'est-à-dire des pharmacies, il y en a à peu près partout. Et puis les gens, quand ils ont un problème de santé, ils viennent volontiers nous voir pour nous solliciter. Donc ça, ça me plaisait beaucoup. Ce que j'aimais aussi dans le métier de pharmacien, c'est qu'on peut exercer dans de multiples domaines. On peut faire de l'officine comme on le fait nous.
mais on peut aussi travailler dans des hôpitaux, on peut travailler dans des administrations, dans l'industrie pharmaceutique. Donc ça permettait quand même, au cours de ces études, de se faire une idée sur qu'est-ce qu'on pouvait préférer, quel cursus est le plus intéressant pour nous.
Et puis le troisième point, c'est que le métier de pharmacien, c'est un métier scientifique, c'est un métier intellectuel scientifique. Donc ça, ça me plaisait de pouvoir faire des recherches, être capable effectivement de détailler des recherches et d'être compétent pour répondre aux patients.
[00:17:57] Speaker A: Oui, tout à fait. Et vous avez intégré le réseau ArtSanté en 2017 ?
[00:18:03] Speaker D: En 2015. J'ai commencé en tant que pharmacien adjoint chez Delta Pharma en 2015. Ensuite, en 2017, j'ai pris la co-responsabilité de la pharmacie Delta Pharma avec une collègue pharmacienne. Et puis ensuite, dans la foulée, quelques mois plus tard, j'ai pris la pleine responsabilité. J'ai fêté finalement mes dix ans chez ArtSanté cette année, en 2025.
[00:18:23] Speaker A: Excellent. Félicitations. Aussi un employé fidèle.
[00:18:27] Speaker D: Exactement.
[00:18:29] Speaker A: Et à partir de quel moment vous êtes devenu pharmacien référent en fait ? Est-ce que ça a été dans la logique, la suite logique en fait de votre responsabilité ?
[00:18:39] Speaker D: Oui effectivement. Alors j'étais initialement le seul pharmacien responsable étant donné qu'il n'y avait qu'une seule pharmacie. Donc pendant de nombreuses années, j'étais un petit peu cavalier seul dans le côté pharmacie du groupe.
Et puis après, on a la pharmacie de La Chapelle qui nous a rejoint, puis la pharmacie de Belter, et puis ça s'est fait un petit peu naturellement, dans le sens où j'avais de très bonnes relations de travail avec ma hiérarchie. Je pense qu'ils étaient contents de moi, et puis qu'on avait fait du bon travail sur la pharmacie à Aunet. Donc c'est un petit peu, voilà, naturellement que ça s'est fait. Et puis ça se passe, je crois, bien autant pour moi que pour mes collègues pharmaciens.
[00:19:21] Speaker A: J'ai vu sur le site internet d'Art Santé que vous êtes également pharmacien responsable de l'assistance pharmaceutique de deux cliniques. En quoi consiste cette responsabilité-là supplémentaire ?
[00:19:33] Speaker D: Certaines institutions de santé, de par leur taille, ont une pharmacie à usage intérieur, une pharmacie d'établissement.
Et dans ce cadre-là, cette pharmacie doit être chapeautée par une personne compétente, donc un pharmacien. Donc c'est dans ce cadre effectivement que je m'occupe de l'assistance pharmaceutique de deux assistances pharmaceutiques d'institutions de santé. Donc ce sont deux cliniques. Donc globalement, c'est le travail de suivi du circuit du médicament de A à Z.
c'est-à-dire que c'est de l'approvisionnement, c'est-à-dire la négociation avec les fournisseurs, la gestion des ruptures, et puis le circuit du médicament in situ, c'est-à-dire vraiment jusqu'au patient. Ça peut être du soutien aux équipes des infirmières pour des adaptations de posologie, du soutien aussi aux équipes médicales.
pour trouver des alternatives thérapeutiques en cas de rupture. Et puis après, comme tout à l'heure, c'est un petit peu du terre à terre, c'est-à-dire qu'on vérifie que les températures des locaux soient bien respectées, tout ce qui fait que le médicament soit conservé dans de bonnes conditions pour la sécurité du patient.
[00:20:43] Speaker A: D'accord. En tout cas, je vois que vous avez plein de responsabilités différentes. On voit que votre activité professionnelle est très variée. Donc même si vous avez choisi parmi toutes ces pistes possibles liées au métier de la pharmacie, vous avez choisi la pharmacie d'officine. Mais dans cette piste, il y a quand même après une grande variété de.
[00:21:03] Speaker D: Exactement, et c'est vrai que tout à l'heure, vous me posiez la question aussi, qu'est-ce qui m'attirait sur le métier de pharmacien, j'ai oublié de mentionner aussi, c'était le côté entrepreneuriat. J'aime beaucoup la gestion de projets. Alors des fois, malheureusement, on peut aussi se tromper, mais je veux dire, c'est ça qui me plaît aussi, lancer des projets, aller au bout de ceux qui fonctionnent, stopper les autres ou les changer. Et puis c'est vrai qu'on parlait aussi de mes 10 ans chez Air Santé, c'est ça qui me plaît aussi dans cette entreprise, c'est qu'on m'a donné l'opportunité de pouvoir faire aussi beaucoup de choses. Donc mes journées sont très variées, chargées mais variées, et c'est ce qui fait que j'ai envie de me lever le matin pour venir travailler.
[00:21:40] Speaker A: Génial, donc toujours aussi motivé 10 ans plus tard, c'est excellent. Alors maintenant, si je m'adresse à vous deux, parce que c'est aussi ça qui nous intéresse, de savoir comment vous collaborez. Donc, vu de l'extérieur, j'imagine que vous collaborez sur le recrutement. Peut-être qu'il y a d'autres domaines sur lesquels vous collaborez ?
[00:22:00] Speaker D: Sur toute la palette des ressources humaines. C'est-à-dire qu'en tant que manager d'une équipe, on a quand même une délégation de compétences sur certaines choses.
mais on est aussi parfois limité dans les décisions qu'on peut prendre, où on a des doutes. Et dans ce cas-là, on va volontiers... Enfin, moi, je vais volontiers voir Marie, que ce soit par téléphone, par mail ou par message, pour lui demander son aide, son approbation, son avis. Et donc, c'est vraiment très appréciable d'avoir un support. C'est-à-dire qu'on n'est pas tout seul.
On est capable de gérer certaines choses, et puis quand on...
quand on se sent dépassé ou quand on a besoin de soutien, on sait qu'on peut donner la main et être soutenu.
[00:22:46] Speaker C: C'est vraiment ce qu'on disait tout à l'heure, c'est vraiment un accompagnement en termes de ressources humaines auprès de chaque équipe et auprès de chaque coordinateur, de chaque structure, dont Olivier pour la partie de la pharmacie. Tous les process RAH, tous les besoins qu'il pourrait avoir, c'est vers moi que ça arrive.
[00:23:07] Speaker A: J'imagine que c'est un grand soulagement d'avoir rencontré plusieurs pharmaciens responsables qui doivent gérer eux-mêmes le recrutement. Je pense que c'est vraiment un immense soulagement d'avoir une personne spécialisée dans ce domaine pour vous soutenir.
[00:23:23] Speaker D: C'est un petit peu la force qu'on a effectivement.
Comme disait Marie tout à l'heure, chaque entité fonctionne de façon pseudo-autonome. On a quand même les mains très libres pour pouvoir développer son activité. Mais en parallèle de ça, on a une grosse structure administrative qui nous soutient. Et donc c'est vrai que c'est une grande aide au quotidien quand on se retrouve face à des difficultés. On ne s'arrête pas, on passe la main et puis on est soutenu pour pouvoir avancer.
[00:23:51] Speaker A: Y compris du coup j'imagine dans des domaines autres que les ressources humaines.
[00:23:55] Speaker D: Moi je pense qu'on s'écrit pratiquement tous les jours.
[00:23:58] Speaker A: Ah oui d'accord, c'est vraiment une collaboration soutenue.
[00:24:02] Speaker D: On a une administration qui est très dynamique et qui nous aide beaucoup.
[00:24:05] Speaker A: — D'accord. Et alors comment vous allez procéder par exemple pour... Prenons le cas d'un recrutement. Je comprends bien qu'il y a tout un tas de cas de figure dans lesquels vous collaborez. Mais si on parle d'un recrutement, vous devez engager une nouvelle personne.
[00:24:19] Speaker C: — Alors en général, la manière dont ça se passe, il y a un besoin qui se crée sur le terrain.
L'information est remontée, on en discute, on définit ensemble la mission, le profil recherché, le taux, etc. Et puis après, on lance le recrutement. Le premier tri est fait chez nous au niveau RH. Et puis par la suite, c'est M. Berthet qui a toute son expertise puis ses compétences techniques pour recevoir et puis s'assurer que le profil correspond aux attentes et aux besoins de la structure, que ça soit dans ses compétences de savoir-être, si on peut parler ça comme ça, et de son savoir-faire.
[00:25:05] Speaker D: Effectivement, ça c'est définible le premier tour de la sélection des dossiers. Ensuite, on fait un entretien avec les personnes qu'on a sélectionnées. À l'issue de cet entretien, on redéfinit un petit peu les critères qui sont importants pour nous. Et puis, en fonction du nombre de dossiers qu'on a, on peut être amené à faire un second entretien. À ce moment-là, je ne le fais pas forcément tout seul, je le fais aussi avec une autre personne, soit Marie, soit mon responsable direct pour avoir un deuxième avis et puis ensuite c'est à l'issue de ce deuxième tour d'entretien qu'on sélectionne le candidat.
[00:25:42] Speaker A: Donc j'entends que les entretiens se font toujours en présentiel. Je vous pose la question parce que je sais qu'actuellement, peut-être pas dans le domaine de la santé, mais c'est de plus en plus usuel de faire des entretiens en visio. Il y a parfois même des applications qui gèrent la première sélection. Tout à fait. Comment vous voyez les choses ?
[00:26:08] Speaker B: C'est vrai qu'il faut vivre aussi avec son temps et puis c'est une évidence que ça nous permet quand même de nous aider. Par contre pour nous c'est essentiel de rencontrer les gens parce qu'on a besoin d'avoir des personnes qui sont motivées non pas par un poste d'écrit mais vraiment par par la structure, par ses valeurs, par ce qu'elle envoie comme image. Et ça, malheureusement, et heureusement, pas malheureusement, heureusement, il n'y a que l'humain et il n'y a que le contact avec les gens qu'on peut définir ça. Et pour nous, c'est primordial de le faire et on ne le verrait pas de le faire autrement.
[00:26:47] Speaker D: Je suis assez d'accord avec Marie. Je pense qu'on ne l'a jamais fait. En tout cas, moi, je ne l'ai jamais fait. Pour l'instant, je ne me vois pas forcément le faire. J'ai besoin de rencontrer la personne, de discuter, d'échanger.
[00:26:58] Speaker B: Puis ce qui est très important c'est qu'on est quand même dans un milieu de santé et l'humain c'est quand même la base et c'est quand même fondamental. Donc je vois pas comment on pourrait le faire autrement par du contact, de l'écoute active et puis un échange en direct.
[00:27:17] Speaker A: Je comprends bien.
[00:27:23] Speaker B: Rassurant, je trouve.
[00:27:25] Speaker A: Est-ce que malgré cela, vous verriez des applications possibles de l'intelligence artificielle, par exemple dans le processus de recrutement ?
[00:27:34] Speaker B: Alors oui, dans le processus de recrutement, c'est sûr que peut-être le premier tri des candidatures pourrait se faire sur des algorithmes et puis des choses pour nous permettre de cibler et puis pas d'être complètement envahi par des dossiers qui ne répondent pas à nos premiers critères. Ça, c'est une évidence.
Et puis, au-delà de ça, c'est sûr qu'on s'appuie aussi sur l'intelligence artificielle, que ce soit pour des process très clairs, mais on est très attentifs à ce que ça ne remplace pas notre appréciation et que ce soit vraiment conçu comme un support et un aide et non pas comme quelque chose qui serait décisionnaire, absolument pas. Et pour nous, c'est très important.
[00:28:18] Speaker A: — D'accord. Juste pour qu'on se fasse une idée, vous recevez combien de candidatures à peu près quand vous mettez un poste au concours ?
[00:28:25] Speaker B: — Ça dépend de quel profil et de quelle fonction on parle. Dans la pharmacie, je pense que quand on met, c'est une cinquantaine de dossiers. Peut-être un poil plus, mais voilà. Ça dépend aussi des périodes. C'est très aléatoire. Mais une cinquantaine, je pense, facilement.
[00:28:43] Speaker A: — D'accord.
Et peut-être, est-ce que vous pourriez me dire quelles sont les qualités que vous cherchez, qu'est-ce qui va être primordial chez un futur employé ?
[00:28:53] Speaker B: Alors, je vais laisser surtout mon collègue, mais en tout cas, pour ma part, ce qui est très important, c'est que cette personne ait envie de participer au développement de nos structures, au développement de ce qu'on met en place, à ce réseau, que ça lui parle, et puis qu'il soit une personne qui soit à l'écoute qui soit moteur dans ce partage pluridisciplinaire et dans cette envie de travailler en collaboration. Après, tout ce qui va être compétences techniques, c'est plutôt mon collègue qui va définir.
[00:29:33] Speaker D: C'est vrai, je te rejoins. Un des premiers points, c'est qu'il adhère à notre philosophie. Je pense que c'est très important, ne serait-ce que pour la stabilité des équipes.
Et puis après, en termes de professionnels, on cherche des gens polyvalents, c'est-à-dire qu'on a une philosophie chez nous où tout le monde touche un tout petit peu à tout, on doit être capable de tout faire, on a tous connu dans les équipes des gens malades, des gens absents, donc on doit pouvoir se soutenir et se remplacer, ça c'est très important.
Et puis on a besoin aussi de recruter des personnes qui soient fiables, qui soient, comme disait Marie, investies dans notre projet, qui ont envie de travailler avec nous. C'est très important pour moi en tout cas de pouvoir créer des équipes qui soient soudées, qui s'entendent bien, parce que c'est comme ça qu'on fait du bon travail et puis qu'on s'occupe bien de nos patients.
[00:30:22] Speaker A: Donc j'imagine que vous allez quand même essayer de capter du mieux possible la personnalité de la personne pour voir si elle pourra s'intégrer à l'équipe existante. Après j'imagine que cette histoire d'engagement finalement c'est vraiment aussi win-win dans le sens où la personne en étant pleinement investie dans son travail, bien sûr ça va bénéficier à l'entreprise mais elle aussi elle va y trouver de la satisfaction.
[00:30:46] Speaker B: Et puis au-delà de ça, ce n'est pas que sur le recrutement. Après, il y a toute cette fidélisation sur du long terme, ces projets de développement personnel, ce bien-être, cet équilibre de vie qu'il faut être attentif et dans lequel on essaye de pouvoir répondre à ses besoins et à ses attentes.
[00:31:04] Speaker A: Génial. Et si vous deviez dire le principal défi que vous rencontrez en matière de recrutement, vous diriez quoi ?
[00:31:12] Speaker B: Je dirais en premier lieu la pénurie dans le monde de la santé. Donc il faut sans cesse essayer de trouver des éléments qui permettraient de rendre le poste plus alléchant, plus en vie, en fait, sur le papier. — C'est distinguer un type de concurrence à l'intérieur. — Tout à fait, exactement. De savoir quels sont nos atouts, qu'est-ce qu'on met en avant par rapport à.
[00:31:42] Speaker C: La concurrence, comme vous le dites.
[00:31:44] Speaker B: Et puis la deuxième chose, c'est aussi la génération, la nouvelle génération, qui est des fois très différente de celle que moi j'ai pu connaître à mon arrivée dans le monde du travail. Et puis qu'il faut savoir s'adapter aussi à eux, à leurs besoins, à leurs attentes, qui est très axée sur la vie de famille, sur leur activité en externe. Et puis je crois qu'il faut qu'on puisse aussi pouvoir répondre à leurs besoins à eux et de pouvoir identifier qu'est-ce qu'ils aimeraient en termes d'équilibre de vie professionnel-privé et de pouvoir être agile et de pouvoir tout le temps être en perpétuelle adaptation au monde qui nous entoure.
[00:32:32] Speaker D: Il faut arriver à fidéliser les nouveaux arrivants sur le monde du travail, essayer de les comprendre et pouvoir leur apporter dans la mesure du possible.
ce qui est possible de faire pour qu'ils puissent rester avec nous. Je reviens sur ce que je disais tout à l'heure. L'idée, c'est de construire une équipe. Ce n'est pas de faire des turnovers constants.
C'est fidéliser ses collaborateurs.
[00:32:58] Speaker A: Et quand vous parlez donc de la nouvelle génération, est-ce que ça va être plus des besoins de temps partiel, si je comprends bien, un meilleur équilibre vie privée-vie professionnelle ? C'est par rapport à ça ?
[00:33:10] Speaker B: Oui, on sent beaucoup que les jeunes ont besoin de cet équilibre de vie beaucoup plus prononcé que peut-être une génération plus âgée qui eux était beaucoup plus sur une priorité de la carrière, si on peut C'est très caricatural, mais je pense qu'il faut qu'on puisse s'adapter à ces attentes de temps partiel qui est beaucoup plus prononcé.
[00:33:36] Speaker A: — Très bien. Je me permets une dernière question plus axée sur la pharmacie. Vous diriez... On a parlé là du défi en matière de recrutement. Et puis en termes de gestion de la pharmacie, qu'est-ce que vous diriez qui est le défi, un des défis actuels ?
[00:33:54] Speaker D: Je serais assez sur la même philosophie que Marie, c'est-à-dire qu'on sent quand même qu'il y a de moins en moins de professionnels. Je crois que c'est un petit peu marqué dans les officines, on a de plus en plus de travail, mais de moins en moins de professionnels globalement.
Donc je pense que le défi, ça va être ça pour l'avenir, d'inciter des jeunes à faire le métier de pharmacien, d'inciter des jeunes à faire le métier d'assistant en pharmacie, pour pérenniser un petit peu l'activité dans nos officines. Je pense que ça va être la difficulté des années à venir.
[00:34:31] Speaker A: Oui, valoriser le métier.
[00:34:33] Speaker D: Je crois que notre société fêtière l'a bien compris et elle met quand même beaucoup d'énergie pour essayer de nous soutenir là-dedans.
[00:34:42] Speaker A: J'ai l'impression... Très bien, merci.
On arrive au bout de cette interview, donc je vais juste finir sur une question un petit peu plus informelle, on va dire, ou moins spécifique à vos métiers. Je voulais vous demander, peut-être Mme Weibel d'abord, de me dire quelque chose qui... Enfin, peut-être la dernière chose ou quelque chose qui vous a particulièrement enthousiasmé ou même émerveillé dernièrement. Ça peut être aussi bien personnel que professionnel.
[00:35:13] Speaker B: C'est une très bonne question. Je ne crois pas qu'il y a une chose en particulier qui m'aurait pu s'émerveiller. Je pense que c'est de manière générale, en tout cas professionnellement. Moi, ce qui me satisfait et dans lequel je me sens épanouie et reconnaissante, c'est quand les équipes se sentent bien, ont une bonne entente entre eux, avancent.
ont soif de propositions et de développement et puis se sentent épanouis en fait. Je crois que c'est ce qui me touche le plus et puis c'est ce qui me satisfait en me disant bah voilà le job est fait et puis on a des gens qui trouvent leur compte, qui sont contents de venir au travail, qui sont fidèles et puis qui ont envie de continuer l'aventure avec nous dans notre développement et dans notre réseau.
plus important pour moi. Ouais, c'est génial. Merci.
[00:36:10] Speaker A: Merci à vous.
[00:36:11] Speaker D: Pour ma part, non pas que je ne m'épanouisse pas professionnellement, mais je dirais que ce qui m'émerveille tous les jours, ce sont mes deux petites filles. Je suis papa de deux petites filles de 3 ans et demi et d'un an et demi. Et je trouve que c'est le principal moteur pour nous faire avancer.
[00:36:26] Speaker A: Génial, une casquette de plus donc ! Eh bien, vous ne devez pas vous ennuyer au quotidien.
[00:36:32] Speaker D: Non, non, non.
[00:36:35] Speaker A: Merci beaucoup, merci beaucoup à tous les deux d'avoir pris le temps de répondre à nos questions, de nous avoir accueillis dans cette très belle pharmacie.
Merci à vous. Nous vous souhaitons beaucoup de succès pour toutes vos prochaines et futures activités au sein du Réseau Arts Santé.
[00:36:55] Speaker B: Merci infiniment.
[00:36:58] Speaker A: À vous qui nous écoutez en podcast ou qui nous regardez sur YouTube, merci d'avoir suivi cette interview jusqu'au bout. Si vous êtes en recherche d'emploi dans le secteur de la pharmacie, pensez à publier votre CV sur le site pharmaPro.ch. C'est gratuit, ça prend très peu de temps et ça vous rend plus visible et facilite vos démarches auprès des employeurs. Depuis quelques temps, vous avez également la possibilité de mettre votre CV en avant sur notre site pendant une période de temps limitée.
Ça montre aux employeurs que vous êtes activement en recherche d'emploi et augmente vos chances de décrocher un entretien d'embauche. Je vous dis à bientôt pour un nouvel épisode du podcast de PharmaPro. Parce que la pharmacie, c'est la vie.